Tout sur la formation deuil périnatal en ligne

Des millions de familles souffrent du chagrin de perdre un enfant avant, pendant ou peu de temps après la naissance. Et pourtant, la mortalité périnatale est encore taboue. Comment réconforter des parents inquiets après une tragédie comme celle-ci ? Où l’attention se déplacera-t-elle ? Comment les équipes médicales doivent-elles aborder des situations aussi délicates ? Enquête.

Taux de mortalité périnatale et néonatale

Lorsqu’un enfant meurt entre la 22e semaine de grossesse (SA) et le 7e jour de vie après la naissance, les parents souffrent de dépression périnatale. Cela concerne 7 000 familles françaises chaque année. La mortalité pendant la grossesse et les premières semaines de la vie d’un bébé sont ensemble appelées mortalité périnatale.

Selon les données hospitalières, le taux de mortalité périnatale en 2019 a atteint 10,2%, comme le rapporte la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du gouvernement français. Ce taux est calculé comme le nombre de bébés nés morts ou mourant au cours des sept premiers jours de vie divisé par le nombre total de bébés nés après 22 semaines de grossesse.

Les décès survenus pendant la grossesse et l’accouchement sont classés soit en « mortinatalité » (dans laquelle le bébé est mort-né), soit en « mortalité au cours de la période néonatale » (dans laquelle le bébé naît vivant mais meurt au cours de la première semaine de vie). Après quatre années de taux quasi constant, 2019 a connu une légère baisse à 8,5 décès pour 1 000 naissances vivantes. La mortalité infantile prématurée est passée à 1,7 pour 1 000 naissances vivantes en 2019.

La dépression périnatale : le long chemin du retour pour les parents en difficulté

La nouvelle que leur enfant est décédé ou qu’ils ont une maladie en phase terminale est toujours dévastatrice pour leurs proches. En un éclair, tout change et le temps s’arrête pour de bon. Plus rien ne sera comme avant. Qu’il s’agisse d’une mort fœtale in utero ou d’un avortement médicalement provoqué (IMG), une telle tragédie n’est jamais quelque chose à laquelle personne n’est préparé. La colère, l’isolement et l’incompréhension se mêlent à la douleur.

Le groupe de soutien peut être à court de mots, laissant la famille se sentir non reconnue et abandonnée dans son deuil. En effet, « la mort prématurée reste un sujet tabou », comme le confirme le psychiatre et pédiatre spécialiste de la dépression périnatale. Les gens pensent que ce n’est pas la peine d’en parler car « ce n’est pas grave« . La réalité est que la perte d’un enfant est terrifiante parce qu’elle appartient à l’inconcevable. Les gens préfèrent prétendre qu’il n’existe pas plutôt que de fournir des informations d’identification.

Deuil périnatale : éducation et formation en ligne

Si vous êtes sage-femme, infirmière, gynécologue, spécialiste en réanimation néonatale, échographiste, pédiatre, thérapeute (psychologue, thérapeute, sophrologue, etc.), ou doula, et que vous accompagnez des parents dont les nourrissons meurent parfois, vous êtes en bonne compagnie .

Un cours en ligne que vous pouvez suivre à votre rythme

Deux ans et de nombreuses heures de travail plus tard, Hélène propose une formation en ligne qui n’est ni un traité théorique sur la dépression périnatale ni un traitement des enjeux médico-techniques liés à cette condition. Son objectif est de vous fournir :

  • Réflexions sur la dépression périnatale : quel est le problème avec les parents ? De quoi les gens ont-ils généralement besoin ? Qu’est-ce qui compte le plus pour eux lorsqu’ils reçoivent la nouvelle d’un diagnostic ou d’un décès, lorsqu’ils sont à l’hôpital, lorsqu’ils rentrent chez eux, etc.?
  • Moyens et équipements spécifiques : Que dire et faire pour être une présence rassurante pour les parents épuisés ? Quelles actions spécifiques de votre part ont le potentiel de faire une différence ? De même, quelles activités faut-il éviter pour ne pas contrarier les parents ?
  • Suggestions pour une réflexion plus approfondie : Comment gérez-vous le chagrin normal et compréhensible qui survient après la perte d’un bébé ? Que devez-vous faire de vos propres émotions et comment devez-vous vous présenter professionnellement ? Est-il possible que vos sentiments à propos de la mort en général, ou des démons personnels que vous pourriez héberger, vous empêchent d’être le genre de soignant que vous voudriez être ? Comment apporter une présence bienveillante et rassurante dans la vie de quelqu’un ?

Coût d’opportunité de la formation périnatale

Hélène vous propose de contribuer financièrement à cette formation d’un montant qui vous est équitable. C’est le système PLEC, qui signifie « participation libre et informée ». Pour lui, un total de 120 euros est un juste prix pour la formation. Cependant, si vous ou votre organisation n’êtes pas en mesure de donner autant en ce moment, n’importe quel montant est très apprécié. Tout aussi facilement, vous pouvez donner plus si vous le souhaitez.